lundi 30 septembre 2013

Un bureau qui sent la poussière c'est un feu à rallumer pour chauffer la chaumière.

jeudi 23 mai 2013

Poëmes pour Marion (compilation de SMS)

Premier contact :

C'est la première fois,
que l'on m'offre celà.
Un poème de ta main,
vaut bien tout les desseins.
Sans forcer le destin,
ni faire le vaux rien;
le long de mon chemin,
te prendre par la main.

Seul ce soir mais demain :
je chant'rai le refrain.
D'un avenir serein :
beau - profond - doux - simple - un.
Comme fleur entre tes seins.

Revers de plume :

Le revers de la plume, plus doux que l’amertume,
je ne peux te l'offrir, car ton cœur est épris.
Pleurer ou bien rire ? C'est sûr tu es à lui.
Mais ne sois pas triste, pour ne pas jalouser,
je suis assez altruiste, le fruit de vos baisers.

Me donne le sentiment, ton âme m'est familièr',
de faire le prince charmant, ton visage qui éclair.
Tu connais les abysses de quoi protège cerbère.
Et possède la malice des gens de bonne écoles.
Protège moi du vice, l'amour ne se vol !
Tourne donc bien la vis, notre amitié décolle.

Tu dis que je te flatte, je pense ce que j'écrit.
Ton humour est bien mat, mais comme tu souris.
J'imagine tes lèvres, en fumant ma sourie.
Je suis jamais en grève, des rimes qui s'embrassent,
des syllabes en rythmes : mes talents se surpassent.
J'écrit tout mon lyrisme : te revoir mon soucis.

Merci de me rappeler, que toute cette médecine,
ralenti mes idées et casses mes racines.
Tu te sent infidèle mais tu te sent libre.
Dans mes yeux tu es celle, dont l'âme belle et tendre.
Mérite que ton corps dans mes bras s'éprendre.
T'enlacer dans nos tords, plonger dans les méandres.
De ta bouche amoureuse, dans ton cœur qui balance.
Reste donc sérieuse je désire tes hanches.

Seconde rencontre

Le goût de tes lèvres, ressembles à la joie.
Des amours transit, jamais loin de la foi.
Qu'on me prenne pour un autre, ne me dérange pas.
Tant que sous ton horloge, tu pense un peu à moi.
Plus rien ne me retiens dans cet hôpital là.
Nous nous sommes rencontrés, je t'ai pris dans mes bras.
Quelques soit la couleur, de tes robes de tes bas.
Caresser la candeur, d'un printemps avec toi.
Imaginer la suite d'une histoire sans tracas.
Ce soir tu es partie, je ne t'oublierai pas.

Avancer d'un pas

Tu vois bien que c'est toi qui me fait des avances.
Je crois bien que cette fois, j'n'e saurais refuser.
La douceur de ton corps, les courbes de tes hanches.
Tes caresses cette transe, m'enflammer : t'embrasser.
Une nuit en entier t'aimer et te voir jouir.
Te regarder bien nue : ce péché nous unir.
Terminer enlacés accrochés l'un à l'autres.
Ne jamais regretter car au dessus des poutres.
Dieu la haut dans les cieux, nous regardes, nous pardonnes.

Le goût de tes baisers ressembles à ces splendeurs,
que seul les oliviers ressentent dans leurs cœurs.

Et dans tes yeux si sombres.
J’aperçois la pénombre.
D'une nuit qui retombe.
Tout les soirs dans tes bras.
De la lune: ses appâts.
Elle rit de se p'tit monde.
Une nuit avec toi.
Échaufferait mes pas.

Une nuit dans tes bras, j'oublie ce qui ne vas.
Pourquoi me réveiller ? De ce jolie rêve.
La tête embrumée, de cette belle trêve.

L'espace d'un instant m'endormir dans tes bras,
l'espace d'un moment, rêver encore de toi.
Rêver de tes douceurs, ton visage éclatant.
Une vie dans ton cœur, rêve de toi bruyamment.
De tes odeurs de fleurs, de tes jeux "chenapan"
Et de loin dans mes mœurs; t'embrasser doucement.

Je ferai ce qu'il faut, pour emporter ta main.
Loin de cet hôpital, loin des regards malsains.
Je serais ton fidèle, toujours près de ton sein.
Tu sera la plus belle, et ton esprit serein.
Demain je te lirais, tous ces vers malins.
Après tu sera celle qui me tiens par la main.

Dernier étage :

Je t'aime de tout mon cœur, tu hantes tout mon âme.
Des sourires partagés, je chante je ne blâme.
Dans le creux de tes lèvres ma bouche se pavane.
Mon étoile mon soleil, ta chaleur m’ensorcelle.
Radieuse pleine de joie. Je regarde tes flanelles.
Et ma drôle de foi, fait de toi l'éternelle.
Mes transports pour toi, font de toi la plus belle.
Je ne séduit plus personne, dans ma chambre j'écrit.
Prend donc confiance en moi, je ne mérite tes cries.
Ta jalousie étouffe l'amour que j'ai pour toi.
Mélancolie et doutes sont comme un trépas.
Laisse moi t'aimer tout bas; laisse moi vivre près de toi.

Soit patiente ma belle, je prendrai soin de toi.
Et face à l'éternel, t'embrasser avec joie.
Si jamais tu insiste, je ne te cacherai pas.
Que tu m'inspire muse, qu'auprès de toi j'assure.
Les peines de ce monde, ne sont pas ma parure.
Mais le fond de tes rires j'en construirai un mur.
Qui nous protégera : des insultes, du parjure.
M'envoler avec toi est tout ce que je souhaite.
Plus rien ne nous retiens, prépare toi, tiens toi prête.

version chanté :

https://www.facebook.com/video.php?v=10152258209564548&l=5860750226782636135




mardi 2 avril 2013

Dis-moi dix mots : Altération mémorielle


Je ne portais pas mon revolver. Ils m’avaient dit que ça allait être facile et, comme un idiot, je les avais crus…


Je me rappelle encore qu’ils me disaient alors :
“dans cet atelier-là : de la rue Nicolas
vouloir t’y rendre armé tu aurais vraiment tort
car pour y affronter Lénina tu devras
utiliser ta tête et la force viendra.”
Devant ce bouquet rouge, du sang sec de sa proie.

Je reconnais bien-là le cachet de cette dame.
Mais désormais que faire ? Je suis là, sans une arme.
Coup de foudre immoral qui m’eut emmené loin
m’eut fait quitter famille cette équipe de gens sains.
Toujours m’eurent protégé de beaucoup de dangers.
Lénina à bien su me les faire quitter.

Aujourd’hui je le sais, son savoir-faire premier
est celui de pouvoir : manipuler l’idée.
Elle est l’unique personne qui aussi fort résonne
dans la tête de ceux qui l’entourent et l’écoutent.  
A son contact les gens : changent d’avis puis donnent
tout leur temps, leur argent : des fins qui lui profitent.

Rares sont ceux qui résistent à cette toute puissance
à son don qui incite, qui insiste par essence.
De ceux là désormais fais-je partie pour toujours ?
Ceux qui ne se soumettent à ses moindres émois
de ses vœux doivent cesser de voir encore le jour,
connaître une fin tragique : la douleur, le trépas.

Vis à vis de moi-même je ne sais vraiment pas,
si c’est elle ou mon âme qui songe ce que je pense ?
Car elle est encore là au plus profond de moi,
d'ailleurs je m'en rends compte : cette arme sous influence
possession de celle-ci; ma mémoire altéra.
La voilà - regard froid - la détente je presse.


Voici ma participation au concours "dit moi dix mots" pour la bibliothèque de Caen.