mercredi 29 août 2012

Rhésus O : Outre-tombe


Je l'ai pris par le micro
je n'écrit pas sans sirop
je n'oublie pas son égo
celui qui fit ce morceau

Il fallait bien négocier
des entiers sans hésiter
ce qu'on à pu nous léguer
jamais nous en séparer

Il fallait bien continuer
de créer à ses cotés
la mort nous à séparé
la musique rapproché

La chair pourrie rapid'ment
Nos vies passent lentement

La suie ne tombe pas si loin du feux, oui la suie ne tombe pas si loin du feux.

dimanche 12 août 2012

Boreal Spring Radiation

Version électronique (longue) et acoustique (version raccourcis) disponible sur :
myspace.com/h.alpha.alpha.r.p


Nous avons écouté, un concert cet été,
sommes tue lorsque la harpe : pris le temps de chanter.

Dans l'église du village, sans méprise sur son âge.

Nous avons chuchoté, contre-basses et bassons,
la tempête déclenché, piano, trompettes, violons.

Dans l'église du village, sans méprise sur son âge.

Tu étais souriante, belle comme tous les jours
Dans l'ombre derrière le cœur, à travers les vitraux
tes joues reflétaient la seul lumière autour,
dans mes yeux ébahies, nous étions en duo.

(respiration)
Dear madam, I wish you a good day,
fear's not shame to feel often away.
Every wars are civils cause we live,
sorry mankind single earth like Eve.
(respiration)

Mimer l'âme du mimosa pour émettre
mes sentiments. Maladroit mais patiemment,
millimètres par millimètres j'aimerais
m'inscrire amoureusement, profondément,
mot par mot dans une terre millésime fertile
comme tes yeux amandes, tes cheveux milles feux
sans parler de ton âme un milliard de fois
moins moche que le mépris mate communément méchant.

M'envoler allégrement à ton bord manger
des mures, corps à corps, merises et miels. T'émouvoir
et mûrir près de toi. Pouvoir m'enlacer mauve
sur une mer molle contre toi. Mélanger
mes minces parfums intensément aux tiens milles
nuits dans mes bras mais m'empêcher de mettre mes
mains sous ta mini jupe moites violemment courte.

(respiration)
Dear madam, I wish you a good day,
fear's not shame to feel often away.
Every wars are civils cause we live,
sorry mankind single earth like Eve.
(respiration)

Le vent dans les feuilles mortes
sentira la menthe fraîche
de tes lèvres roses et propres,
Oui tes lèvres roses et propres.

Les couleurs vertes effacées
pour laisser place à ces oranges
d'une beauté qui n'a rien d'étrange
aux amateur des châtaigniers.

Le cycle continue encore,
les récoltes vont tomber des-lors.
Le soleil commence à manquer
mais il suffirait de changer
d'hémisphère pour nous retrouver
dans une période opposée.

Quelques soit la saison vécue
souvent partirons en vacances
quelques soit la raison voulue
souvent resterons en partance.

(Longue pause)

Et des souvenirs d'enfances
nous nous échapperons ensembles
nous pourrons construire nos histoires
autour des découvertes d'espoir.

D'un monde à visiter à deux
d'un monde qui fait ouvrir les yeux
d'un monde si vaste et qui exhorte
d'un monde qui nous ouvre ses portes.

(respiration)
Dear madam, I wish you a good day,
fear's not shame to feel often away.
Every wars are civils cause we live,
sorry mankind single earth like Eve.
(respiration)

Dans ton bain d'eau douce sirène, qu'attend tu pour prendre le large ?
nous partirons sur la Caspienne, sur la Manche l'Égée ou la Rouge
les vents nous porterons Diane, naviguer sur une sacré barge.

Dans ce bain d'eau salée sirène, dans ces mers qui moussent et qui saignent
Sur ce désert aquatique j'aime, il n'y a plus aucune alarmes.

Si ce désert est liberté, que deviendrons nous sans les prés ?
Si notre amour est destiné, nous nous reverrons chaque journée.

(fin de la version acoustique courte)

Si j'utilise ses rimes faciles, c'est pour que nous restions tactiles,
que jamais nous ne sombrions, dans un ennuie bien trop profond.
Quand nos corps en ébullition, quand nos âmes en admirations,
nous jouirons d'une vie tranquille, une vie simple et tempérée.
Nous pourrons bronzer au soleil, juste toi et moi sur le pont,
rester nus toute la journée, prendre le temps de s'observer.
Et peut être alors concevoir, quelques idées puis des enfants,
qui naîtront comme nous étions, nus entre la mer et le vent.
Plus tard il faudra bien rentrer, au port de la vie désirée
et comment feras tu alors ? pour marcher comme tous les autres ?

Je crois que je préférerai, les laisser sur terre pour tes yeux,
bien que ne volent notre bateau, repartir vers d'autres cieux.

Mais si un jour viens à manquer, ce moteur insaisissable qui,
tu sera libre de choisir, pour l'éternité nous unis,
entre moi ou ton océan, qui finira de toute façon,
par nous emporter lentement, dans tout l'inverse du néant.

(respiration)
Dear madam, I wish you a good day,
fear's not shame to feel often away.
Every wars are civils cause we live,
sorry mankind people hurts like Eve.
(respiration)

Lune re-belle


Pleine lune et insomnies, ma plume ressurgit.
Des grèves d'insoumis réveilles les calomnies.
J'aimerais remplir ta vie d'une eau clair et limpide,
que la sagesse profite au plus grand nombre,
te voir dans l'allégresse et te regarder lire.
Que tout ces combats cesses cela ne me fait rire.
Tes yeux verts orangé, m'ont tellement marqués.
Comment puis je les décrire ? nul émeraude ni diamants.
Rubis ou or pure ? ils n'ont d'équivalents.
Je pourrais leurs abandonner toutes mes libertés.
Ces enfants qui se battent sont ils si inconscients ?
Ou refont ils battre le cœur des résistants ?
Une encre noir nuit sous la lune qui luit,
ma plume peut dépérir je les entend rugir.

Conscience sans connivences


Il m'a dit que la rime soit
le lendemain la rime fut
... vivre ici que la cime foi
prend ma main mais qui lu cru ?

Nous parlions d'un temps révolu
sans avoir, partager, juste être
sans savoir, ni juger, rustre maître
nous partons là ci souvent déçu.

Ne me juge pas abstrait maintenant
car ma luge plus que vraie : librement
écrit à la vitesse de ton nom
durcis à la sagesse des tétons.

Il fallait que je pense à chanter
le marais allait d(a)(e)nse, écoutez !
Il rimait plutôt sens, sans pleurer,
joyeusement triste: il succomba

succomba - combat - succomba

Amina M.


Un mariage blanc avec une femme noire,
un faux mariage avec rêves d'espoir.
Notre rencontre a : fait de moi le pire
un menteur, un tricheur, j'ai besoin de mûrir,
le pire des pécheur, un illusionniste,
alors je ne me sent, là ni peur ni triste.

Ma mère avait raison, je bougerais Bouddha
assis dans ton studio, te regarder sourire
parler de météo, projeter de partir
la plage, la montagne, Dieu sait où elle ira.
Tes yeux sont plus profond, je la suivrais la-bas
que les livres qui nous font, en transit avec toi.

Mieux qu'un quatre étoiles à l'autre bout du monde
le palace de tes lèvres si rondes
où plus je m'y tient et plus j'y sonde
le refrain serein de nos danses qui tombent.

Je me sent fondre en toi
je me dilue le long de ton bras
notre mélange détend tes bas.

Ta robes rose en coton Ghanéen
est plus douce encore que le creux de tes reins.

jeudi 9 août 2012

Tout le monde trouvaient cela normal

Tout le monde trouvaient cela normal. Il y a des distributeurs de toutes petite bouteilles d'eau payantes à cotée de fontaines de pluies d'eau en abondance, eau que nous appelons "mauvais temps". Eau fondamentalement nécessaire à la vie. Tout le monde trouvaient cela normal. J'ai vu des soldats armés d'armes automatique dans un pays en paix depuis des décennies, dans la foule. Tout le monde trouvaient cela normal. Ils avaient besoin de se séparer en classes sociales pour se mépriser réciproquement et toujours accuser la classe d'à coté. Trop de monde trouvaient cela normal. Ils parlaient de crises et paniquaient à la moindre turbulence, ils criaient si souvent aux loups que ça devenaient juste impossible de garder le troupeau. Trop de monde trouvaient cela normal.
Certain d'entre eux confondaient le papier et la lumière émise par des écrans. Trop de monde trouvaient cela normal. Ils acceptaient de travailler sans être rémunéré pour le prestige, alors qu'ils trouvaient cela normal de payer les travaux de leurs congénères. J'ai cesser de trouver cela normal. Ils tentaient de se transmettre leurs peurs et leurs inepties. Cela m'insupporte de continuer de chercher à savoir si ils trouvaient cela normal ou non car ce texte pourrait être beaucoup trop long.

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